La pénalisation de l’homosexualité au Turkménistan se concrétise par une prohibition par le code pénal de la “sodomie”, c’est-à-dire les rapports sexuels entre hommes.
1. Pénalisation des rapports sexuels entre hommes
L’article 135(1) du code pénal du Turkménistan (1997) dispose que:
Article 135. Sodomie
(1) La sodomie, c’est-à-dire les rapports sexuels d’un homme avec un autre homme, est punie d’une peine privative de liberté d’une durée maximale de cinq ans assortie de l’imposition d’une amende, est punie d’une peine privative de liberté d’une durée maximale de cinq ans, assortie de l’obligation de résider dans une certaine zone pendant une période de deux à cinq ans ou sans cette privation.
L’article 135 (1) réprime donc la “sodomie” en tant qu’acte volontaire, définie comme tout “rapport sexuel d’un homme avec un autre homme” .
Il s’agit donc d’une pénalisation explicite de l’homosexualité masculine en tant que comportement sexuel. Ainsi, tout homme ayant un rapport sexuel consensuel avec un autre homme se rend coupable d’un délit au Turkménistan.
La peine maximale encourue est de 5 ans d’emprisonnement.
2. Ressources sur la pénalisation de l’homosexualité au Turkménistan
- Code pénal du Turkménistan (1997)
- State Sponsored Homophobia, rapport de l’ILGA de 2021: https://ilga.org/downloads/ILGA_World_State_Sponsored_Homophobia_report_global_legislation_overview_update_December_2020.pdf
- Rapport de l’ILGA en Français, « Nos identités en état d’arrestation »