Persécutions liées à la pénalisation de l’homosexualité en Mauritanie

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Les persécutions liées à la pénalisation de l’homosexualité en Mauritanie se manifeste par des discriminations, des insultes et des arrestations arbitraires, en particulier ciblant les jeunes LGBTQ+, illustrant ainsi un climat de conservatisme social et de répression.

1. Persécutions liées à la pénalisation de l’homosexualité en Mauritanie : données générales

ILGA World a identifié au moins trois exemples distincts d’application de la loi pénale entre 2008 et 2023. Très peu d’informations sont à disposition, cependant en 2023, l’Association de solidarité de Nouakchott a informé ILGA World que la société mauritanienne reste profondément conservatrice, et que les personnes LGBTQ+ sont soumises à des discriminations et à des insultes.

2. Arrestations et détentions arbitraires

Il est noté qu’en Mauritanie les jeunes, en particulier celleux qui ont été assigné.es au sexe féminin à la naissance ou qui semblent ne pas être conformes au genre, sont souvent ciblé.es par la police. On prétend que des patrouilles de police de nuit dans la capitale, Nouakchott, arrêtent ces personnes sans les inculper d’aucun crime et les détiennent jusqu’au lendemain matin pour s’assurer qu’un quota d’arrestations apparentes est atteint, à moins qu’elles ne puissent payer un pot-de-vin pour obtenir leur libération immédiate. D’autres cas d’arrestations de groupes LGBTQ+ lors d’évènements organisés ont été rapportés.

« En janvier 2020, 10 hommes ont été arrêtés pour avoir prétendument organisé une « cérémonie de mariage homosexuel ». La police a par la suite déterminé qu’il ne s’agissait pas d’un mariage mais d’une fête d’anniversaire, mais a déclaré que les participants avaient avoué être « homosexuels » et les avait accusés d’« imiter les femmes »».

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