En Guyana, des préoccupations persistent quant à un référendum envisagé en 2017 sur la criminalisation de l’homosexualité, malgré peu de cas documentés de persécution policière liée à l’orientation sexuelle. Un exemple de revictimisation a été signalé, illustrant les persécutions liées à la pénalisation de l’homosexualité en Guyana.
1. Persécutions liées à la pénalisation de l’homosexualité en Guyana : données générales
En Guyana, en 2017, le gouvernement a envisagé un référendum sur la criminalisation de l’homosexualité, contesté par les groupes LGBTI+ pour son potentiel d’encourager l’homophobie. Bien que la loi contre le travestissement ait été levée, il reste crucial de surveiller la conformité des autorités et le respect des droits des personnes LGBTQ+. Bien que peu de cas de persécution policière fondée sur l’orientation sexuelle soient documentés, au moins un exemple a été cité par ILGA World.
2. Revictimisation (arrestation de victimes qui tentent de signaler des crimes)
Un cas de revictimisation a été rapporté :
« Un homme gay, apparemment en 2014, a été forcé de se déshabiller et de rester debout à un comptoir pendant des heures par la police lorsqu’il s’est rendu au poste pour déposer une plainte officielle contre une autre personne ».
Ressources :
- “Nos identités en état d’arrestation”, rapport de l’ILGA de 2023: https://ilga.org/severe-spikes-arrests-prosecutions-lgbt-gender-diverse-people-2023
- State Sponsored Homophobia, rapport de l’ILGA de 2021: https://ilga.org/downloads/ILGA_World_State_Sponsored_Homophobia_report_global_legislation_overview_update_December_2020.pdf
- Rapport de l’ILGA en Français, « Nos identités en état d’arrestation »